L’auto-sabotage de l’entrepreneur est un comportement et des façons de penser qui nous empêchent d’avancer et d’atteindre nos objectifs. Ils viennent ainsi de l’intérieur et agissent comme des facteurs limitants. Repérer ces comportements permet de mettre en place des stratégies pour reprendre le contrôle. Es-tu confronté·e à l’un de ses 5 auto-saboteurs ?
1- Attendre le bon moment pour passer à l’action
- Quand les enfants seront plus grands…
- Quand j’aurai terminé ma formation…
- Quand le marché sera plus porteur…
- Quand les vacances seront passées…
- Quand…, quand…, quand…
Nous avons tendance à faire des contraintes externes des blocages internes et de bonnes excuses pour procrastiner ce qui nous fait peur.
Plutôt que de penser que ce n’est jamais le bon moment pour lancer un nouveau service, se mettre à communiquer ou à prospecter, admettons au contraire que c’est toujours le meilleur moment.
Penser au proverbe chinois :
« Le meilleur moment pour planter un arbre était il y a 20 ans. Le deuxième meilleur moment est maintenant ».
Proverbe chinois
2- Penser que les autres font mieux que nous
Pourquoi proposer ce nouveau service puisque d’autres le font déjà, et bien mieux que nous ?
Il s’agit d’un comportement d’auto-sabotage rencontré fréquemment chez les entrepreneurs.
Que d’autres fassent la même chose est en soi une bonne nouvelle. Cela signifie qu’il y a un marché. Il n’y a pas qu’un seul avocat ou un seul médecin après tout !
De plus, être dans le même secteur d’activité ne signifie pas que l’on fait exactement la même chose.
C’est d’autant plus vrai dans les activités de consultant, de coach et d’accompagnement.
La personnalité de l’intervenant, ses méthodes personnelles et le feeling qui peut passer avec ses clients est unique. C’est ce qui fait qu’un client choisit un prestataire par rapport à un autre.
C’est pourquoi, il est aussi important de déterminer sa proposition de valeur unique, de travailler sur ses différences et de communiquer sur celles-ci.
Une prospection efficace permettra de cibler les prospects idéaux.
3- Avoir peur de décevoir
On préfère parfois ne pas vendre de prestation par peur de décevoir son client : «et si je ne réponds pas à ses attentes, s’il n’est pas content, si je ne fais pas le travail dans les temps,…»
Là encore, nous nous mettons des freins.
Nous sommes plus avancés dans notre domaine que nos clients et nous avons forcément quelque chose à leur apporter. Sinon, ils ne se seraient pas tournés vers nous.
Pour contrer la peur de décevoir, le mieux est de passer à l’action. Puis de demander le feedback des clients. Ce sont autant les points à améliorer que les points positifs.
4- Changer de cap trop souvent
Pour éviter de réussir – sait-on jamais ! -, on ne va pas au bout des choses, on change de cap régulièrement et on ne tient pas ses objectifs à court terme.
Ainsi, à changer d’idée trop souvent, nous n’avançons pas et n’obtenons pas les résultats escomptés.
Une fois une action décidée, il est important de la mener jusqu’au bout et suffisamment longtemps pour en évaluer l’impact réel.
Ce n’est que lorsqu’on aura terminé qu’on pourra décider, sur la base d’éléments factuels, les ajustements à effectuer ou éventuellement l’arrêt.
Aller au bout des choses permettra de les ancrer et de les préciser.
C’est par exemple le cas pour la prospection. Si je décide de prospecter les responsables RH, je mène ma campagne de prospection pendant 2 mois, avant de conclure sur son retour sur investissement.
5- La peur du refus
La peur du non est paralysante. C’est ce qui nous bloque le plus en prospection. On préfère ne rien demander plutôt que de risquer qu’on nous dise non.
En réalité, notre interlocuteur ne nous dit pas non en tant que personne. Il ne nous rejette pas. Il dit non à la proposition que l’on lui fait qui ne correspond tout simplement pas à son besoin, ne tombe pas au bon moment ou parce qu’il n’a pas de financement pour s’offrir nos services.
Ce n’est pas parce que tu déclines l’invitation à aller au cinéma avec tes meilleurs amis, parce que tu es fatigué·e, que ne les aimes plus !
C’est d’ailleurs tout l’objectif de la prospection : identifier, parmi les prospects idéaux, ceux qui sont prêts à passer à l’action maintenant.
Laisse de côté cette peur du non, elle n’a pas de rapport avec ta propre valeur.
Si tu sens que tu as besoin d’être accompagné·e maintenant pour dépasser ces peurs et faire grandir ton business, rencontrons-nous. Nous ferons connaissance et si ça “fit”, nous pourrons voir comment le programme Objectifs Clients Parfaits peut t’apporter des réponses.